La fête du nouvel an

1er jour du premier mois de printemps, an 1139

En ce premier jour de l’année, les rues étaient pleines de talsiniens qui profitaient de leur journée de congé, tandis que d’autres se remplissaient les poches en profitant de l’occasion pour faire de bonnes affaires. Les tavernes étaient pleines et les marchands ambulants sillonnaient les rues avec leurs boissons chaudes et leurs friandises gourmandes. Et puis, il y avait la Garde Talsinienne, plus mobilisée que jamais pour veiller à la sécurité de toute cette foule.

La veille déjà, les décorations avaient été accrochées dans les rues et aux fenêtres, on avait passé la journée en famille et pensé aux défunts, le cimetière avait été investit et les tombes décorées elles aussi. A minuit, on avait lancé dans le ciel étoilé quoi que nuageux de nombreuses lanternes qui avaient volé au dessus de la ville pour s’élever vers la lune. Les talsiniens s’étaient alors souhaités une bonne année et avaient prit des résolutions, bonnes ou mauvaises et pas toujours de bon goût, mais la coutume ne disait pas quel genre de résolution on devait prendre après tout.

Au matin, les prêtres et les adeptes lunives s’étaient réunis au temple pour célébrer le renouvellement du monde et se remémorer que l’Unique avait créé leur univers. Ils l’avaient abondamment remercié avec de nombreuses offrandes qui s’étaient accumulées au pied de la statut qui représentait l’être divin.

Aujourd’hui, l’ambiance était à la fête. Sur la Grand’ Place, la foule était plus dense qu’ailleurs. L’Oie Grasse faisait salle comble et avait obtenu l’autorisation d’installer des tables dehors pour pouvoir servir plus de clients. Un orchestre installé au centre de la place attirait l’attention des petits et des grands, récoltant quelques pièces que les talsiniens avaient la générosité de lancer dans les chapeaux et étuis d’instrument de musique posés sur le sol à cet usage. Les marchands ambulants criaient que leurs gourmandises étaient douces et réchauffaient l’âme et le cœur, certains vendaient même des lanternes ou des bougies qui ne serviraient pas cette année mais pourraient décorer les maisons. L’humeur était joyeuse et dans toute cette foule, les gens se rencontraient, se saluaient, faisaient connaissance parfois, et l’on s’amusait beaucoup.


Chacun est libre de participer et de s’amuser comme bon lui semble, pas de tour de jeu à respecter, faites simplement en sorte de demeurer cohérents. Vous pouvez créer plusieurs groupes de conversation si cela vous chante, la place est grande.